Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Attention au chien !
17 janvier 2024

Un si beau voyage

 

IMG_6886_Original


Samedi 8 avril 2023

VSL - Urrugne : 250 km

Météo : belle journée de printemps

Camping : Larouleta à Urrugne

Prix du gasoil : 1.78 euro

Kilomètres à pied : 5.2

 

Dimanche 9 avril 2023

 

IMG_6885_Original


Urrugne - Tordesillas : 400 km

Météo : assez chaude pour un début avril et aujourd’hui, c’est Pâques 

Camping El Astral à Tordesillas. Très cher mais bien placé et sanitaires remarquables !

Kilomètres à pied : 5

Prix du gasoil : 1.55 euro

 

Esp Tordesillas1 avri2023_Original

Espagne

Tordesillas

avril 2023

 

Le voyage se déroule sans encombres malgré un trafic assez dense jusqu’à Burgos. Fin de Semaine Sainte oblige. Nous traversons Castilla y León, morne à mourir, sous un étrange ciel gris bleu qui laisse augurer la qualité de l’air. La chaleur monte doucement pour se caler à 26 degrés quand nous arrivons à Tordesillas. Je n’aime pas trop l’emplacement au camping mais je renonce à en demander un autre. Je suis fatiguée, Sophie aussi. Nous partons donc découvrir la ville qui se trouve juste à une enjambée du pont médiéval. Je laisse mon équipière se tremper jusqu’au cou dans le Duero. Elle a chaud et j’ai du mal à la convaincre de sortir de l’eau. Je lui rappelle que c’est ici même que le sort du monde a été décidé et qu’elle aurait bien pu être portugaise au lieu d’espagnole. Elle secoue ses oreilles bouclées en signe de protestation. Cette histoire de traité ne l’intéresse qu’à moitié. Je lui raconte alors celle de Jeanne la Folle qui y vécut pendant presque un demi siècle et ne se consola jamais de la mort de son mari tant aimé, Philippe le Beau. Chemin faisant et tout en devisant nous voilà Plaza Mayor. Juste au centre, il y a une petite fille blonde aux yeux bleus dont le vent gonfle en une légère corolle le bas de la robe. Elle s’amuse du vent malin qui découvre le haut des cuisses. Je m’assieds à une terrasse pour la regarder tout en sirotant ma première « caña ». Il y a beaucoup d’animation. C’est l’heure du paseo et les belles endimanchées ne dérogent pas à la tradition. Ça crie, ça s’interpelle. Des ballons viennent frapper les piliers de la place sans que personne n’y trouve à redire. Je suis bien en Espagne ! Et puis d’un coup, la fillette a la robe légère est à côté de nous. Elle me demande si elle peut caresser Sophie. Elle s’appelle Claudia. Elle disparaît comme elle est arrivée. Le soir tombe tranquillement apportant un peu de fraîcheur.

 

 Lundi 10 avril 2023

Tordesillas - Zamora : 70 km

Météo : ensoleillée, température agréable, 24 degrés au plus chaud de la journée.

Bivouac sur l’aire de camping car

Prix du gasoil : 1. 48 euros

Kilomètres à pied : 10 

 

IMG_6372_Original

Espagne

Zamora

avril 2023

Aujourd’hui, c’est une étape courte qui nous prendra à peine une heure. Le paysage a changé, il est moins morne. On sent que le Duero y a abandonné tous ses limons. Les terres ont un aspect moins minéral et s’étendent à perte de vue entre vignobles et champs de colza. Vite arrivées, vite garées. Nous partons d’emblée à la découverte de Zamora. D’églises romanes en églises romanes nous arrivons sur le pont médiéval qui enjambe le Duero comme celui de Tordesillas. Une foule serrée grouille dans le vieux quartier. Les femmes sont belles et raffinées. Je détonne un peu avec mon look de baroudeuse et mon chien frisé et rebelle. En fait, personne ne fait vraiment attention à moi. Déjeuner sur la Plaza Mayor, rien d’inoubliable à part l’église San Juan qui attire tous les regards. Nous terminons l’après-midi au bord du Duero où la brise commence à faire frissonner les frileuses. Nous passerons la nuit sur l’aire de camping car de la ville.

 

 EXTREMADURE

 

Esp Melero1 avril 2023

Espagne

Extrémadure, Meandro del Melero

avril 2023

 

Mardi 11 et mercredi 12  avril 2023

 Zamora - Riomalo de Abajo : 190 km

Météo : comme les jours précédents 

Camping de Ríomalo de Abajo, perdu au milieu de la nature

Kilomètres à pied : 5.7 et 8.5

Prix du gasoil : 1.43 euros

 

 Ce matin, le ciel est encore bien dégagé mais quelques nuages commencent à s’amonceler à l’est. Il est à peine neuf heures quand nous quittons le camping à pied pour la randonnée du meandro El Melero. Le GR 213 monte doucement entre les pins, les cistes et les lavandes papillon. L’air saturé de pollen sent délicatement bon. Sophie mène bon train devant moi. Au bout d’un moment, nous commençons à apercevoir entre la végétation, les reflets du río Alagón qui coule paresseusement en bas. Tu sais, dis-je à Sophie, nous sommes dans les Hurdes, juste là où Luis Buñuel a tourné le documentaire « Terre sans pain ». J’ai dû le voir en seconde, en cours d‘espagnol. J’avais été très marquée par les images aussi rudes que l’étaient ces contrées dans les années trente. Elle me répond que pour l’instant, la terre sent bon le gibier, les cailles menues, le sanglier et le renard chapardeur. Je lui fredonne une vieille comptine que chantait souvent papa quand j’étais enfant. « Ya se van los pastores a la Extremadura, ya se van los pastores a la Extremadura, ya se queda la sierra triste y oscura, ya se queda la sierra… ». Elle m’écoute en souriant, vaguement attendrie par mon émotion et puis il est là, juste devant nous. Comme pour saluer notre arrivée, un vol d’aigles vient nous frôler si près que Sophie en frémit d’excitation, à moins que ce ne soit la vue de ce presque îlot baigné d’eaux argentées. Disfrutamos… nous rencontrons Antonio qui vient souvent ici chercher le calme. Sa mère est remariée et vit à Sarlat mais non, il ne connaît pas le cingle de Trémolat. Il ira, quand il viendra en France.

La lumière a fichu le camp quand nous prenons le sentier qui descend jusqu’aux rives du méandre. Sophie plonge avec délectation en soulevant des gerbes d’eau. Elle court comme une folle sort et replonge puis vient s’assoir sagement à côté de moi en regardant le vol majestueux des aigles tout là haut. 

 

IMG_6435_Original

Espagne

Valle del Jerte

Pilones, garganta del infierno

avril 2023

 

 Jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 avril 2023

Riomalo de Abajo - Jerte : 90 kilomètres de route improbable 

Météo : des nuages dans le ciel bleu, un vent glacial, du bleu-gris et du gris aussi.

Camping del Valle de Jerte

Kilomètres à pied : je ne sais plus trop

Prix du gasoil : 1.50 euro

Plein : 1

Mille kilomètres parcourus depuis notre départ.

 

13 avril : Encore une petite étape pour nous aujourd'hui mais en kilomètres longs par des routes de montagnes étroites et escarpées. Passage du col de Honduras qui culmine à 1450 mètres. La vue de là haut sur la retenue de Gabriel et Galán que nous venons de longer est spectaculaire mais pas question de se laisser distraire, il faut parfois s’arrêter pour croiser un autre véhicule. J’arrive au camping épuisée. Sophie me signale que nous avons franchi la barre des mille  kilomètres depuis notre départ et que c’est normal. Après un repas vite avalé nous nous plongeons avec délices dans une bonne sieste réparatrice. Une balade dans les cerisaies ensuite mais aucune trace de Tchekhov ni de fleurs ou à peine, car la floraison est hélas terminée depuis peu. 

14 avril : La journée commence par 20 minutes de méditation que Sophie pratique scrupuleusement avec moi. Ensuite, je traîne pour tout et je râle un peu parce que le ciel est gris. A dix heures, nous partons enfin pour la randonnée de « Los Pilones de Jerte » qui sont bien cachés au fond de la « Garganta de los Infiernos ». Dis-moi, me fait remarquer Sophie en tirant une immense langue rose, c’est normal de grimper pour descendre dans une gorge ? C’est vrai que ça grimpe dur entre les chênes qui poussent bien denses. On entend que les oiseaux et le bruit du courant tout au fond en bas. Au bout d’une petite heure nous y sommes et là encore l’émerveillement est au rendez-vous. Face à nous, le Jerte dévale la montagne avec fougue. Dans son élan ses eaux limpides tourbillonnent et sautent de rocher en rocher abandonnant derrière elles des vasques que l’on appelle « marmites de géant ». Mon intrépide ne sait plus trop où donner de la tête : il y a tellement de choses à voir, à sentir et à vivre. 

Ce soir encore, nous observerons deux cigognes tranquilles et un héron cendré affamé. Sophie s’offrira son dernier bain dans le Jerte plus calme ici. Il sera l’heure de manger, de dormir et de rêver encore

 

IMG_6453_Original

 

Espagne

cascadas de la nogaledas, Valle del Jerte

avril 2023


15 avril
: Le soleil n’est pas encore tout à fait levé quand j’ouvre un œil ( comme je suis plus à l’ouest, je vous rappelle qu’il ne se lève qu’à 7h44 mais qu’il se couchera forcément plus tard). Le ciel est bien dégagé, il va faire beau. Sophie étouffe un petit bâillement dans sa patte bouclée et se rendort aussitôt. Pas de méditation ce matin mais un petit affairement matinal car nous devons bouger le fourgon pour faire la « ruta de las Nogaledas ». 

À l’office de tourisme de Navaconcejo, je m’enquiers des conditions de la randonnée. ¿Está más empinado el camino que él de los Pilones ? La préposée esquisse une petite moue de réflexion puis concède « que está algo más empinado pero las vistas son preciosas hé. Seis kilómetros, dos horas. ». Vale. Sophie en tête, nous commençons l’ascension vers les fameuses cascades. Devant moi, un couple d’une soixantaine d’années décide de faire demi-tour la première cascade à peine atteinte. Ça dégringole plein pot, Sophie patauge, glisse, se récupère et asperge tout le monde. Nous ne sommes pas au bout de nos peines… chaque cascade constitue un véritable émerveillement mais ça monte sans cesse et vite entre les noyers. Sophie me tire à un rythme infernal entre chaque chute d’eau où elle se jette avec frénésie. Nous atteignons la dernière cascade une très grosse heure après notre départ. On me demande si Sophie n’est pas coupée de chèvre espagnole. Franchement, depuis le Puy Mary, je n’en avais pas autant bavé qu’aujourd’hui. Le soleil est maintenant bien haut et il va falloir songer à redescendre. Le sentier serpente entre les cerisiers. Les oranger et les citronniers embaument l’air. Ma colocataire est à bout de forces. Elle traîne la patte cherchant tous les coins d’ombre où s’affaler. Elle s’offre une dernière et longue baignade dans le Jerte frais et limpide. Nous ne ferons rien de plus aujourd’hui. Une sieste peut-être à l’ombre des grands arbres ou un gros goûter en écoutant chanter les oiseaux. 

 

IMG_6490_Original

Espagne

Montánchez, Plaza Mayor

avril 2023

 

 
Dimanche 16 et lundi 17 avril 2023

 Jerte - Móntanchez : 160 km

Météo : toujours très agréable mais les températures grimpent

Aire de camping car « camper Park Alegría »

Prix du gasoil : je n’ai pas bien regardé !

 Nous voilà repartis dimanche en fin de matinée. La route est bonne, il n’y a personne. Les kilomètres sont avalés en à peine deux heures. En début d’après-midi, nous sommes installées dans un joli endroit niché au cœur des oliviers. Quand il fait moins chaud, nous marchons jusqu’au village. Montánchez est une belle bourgade appelée à juste titre « Balcon de l’Extrémadure ». Du château on a une vue à 360 degrés sur toute la contrée. Nous nous attardons dans le cimetière qui est paraît-il un des plus beaux d’Espagne.

 

IMG_6515_Original

Espagne

Trujillo

avril 2023


17 avril : Nous avons passé une mauvaise nuit. Malgré une balade nocturne sous un ciel étoilé comme il n’est possible d’en voir qu’en peu d’endroits, Sophie m’a réveillée à cinq heures du matin tremblante de peur. « Tu as peur de quoi bécasse ? Nous ne courons aucun danger ici. ».  Elle m’assure qu’elle en a entendu un énorme monstre rôder autour du fourgon et peut-être même deux. Ils étaient énormes et sentaient très mauvais. Elle finit par se rendormir dans mes bras. A sept heures il fait encore nuit ( si vous avez suivi, c’est toujours parce que nous sommes plus à l’ouest). Les deux monstres de Sophie sont en train de paître tranquillement dans le petit pré juste à côté de notre emplacement. Par-dessus le muret de pierre qui les sépare de nous, elles nous regardent avec leurs bons yeux de gros bovins. « Avoue qu’elles sentent vraiment mauvais » me glisse Sophie, l’air un peu penaud. Pour nous rendre à Trujillo, il faut emprunter une jolie départementale. Dans les champs vallonés, les chênes verts poussent comme des champignons. La ville ne nous déçoit pas même si la Plaza Mayor qui est incontournable est transformée en chantier pour l’installation de la prochaine foire nationale du fromage, ça ne s’invente pas. Vers 14h, nous terminerons notre sortie du jour à Montánchez devant quelques rations de tapas et une bière bien fraîche.

 Mardi 18 avril : Montánchez- Cortegana  200 kilomètres, une dizaine en errance sur une route de montagne où nous a guidées un GPS facétieux. Journée de transit à ne rien faire, juste se reposer à l’ombre car il fait 28 degrés. J’ai renoncé à quelques visites aux alentours car nous sommes fatiguées. Nous nous trouvons maintenant en Andalousie, dans la Sierra d’Aracena. Le Portugal n’est plus qu’à 40 kilomètres. 

PORTUGAL

 

 Mercredi 19 au mardi 25 avril 2023

Cortegana - Salema (Portugal, Algarve) : 280 km

Météo : température agréable 

Prix du gasoil : 1,48 euros

Marée basse : vers 16 heures

 

Mercredi, quarta-feira : Le seul changement notable que je peux observer quand nous franchissons la frontière portugaise, est l’état de la chaussée. Un panneau laconique indique « piso em mau estado ». J’ajuste ma vitesse sous les regards courroucés de ma passagère qui tressaute au rythme des ornières de la route. J’arrive assez fatiguée jusqu’à au camping « Ecocamp Salema ». Sophie déclare qu’après ça, rien ne sera plus jamais comme avant. Voir l’Algarve et mourir.

Por Lagos2 avril 2023

Portugal

Lagos, Algarve

avril 2023

Quinta-feira:  Le lendemain matin, je lui propose la visite de la Ponta da Piedade à Lagos. Je lui promets une plage de rêve et une baignade à la hauteur de ses espérances. C’est vrai que c’est beau. C’est même très beau mais il y a tellement de monde que ça me gâche complètement le plaisir. Je ne parlerai pas des aménagements pour accéder au site. Je m’en vais bien vite. Sophie boude vraiment, elle s’est à peine mouillé les pattes et le Frisbee est resté dans le sac à dos.

Sexta-feira : Après une très longue nuit de sommeil réparateur, la N125 nous conduit au Cabo São Vicente et à Sagres. La route défile au milieu d’un paysage qui évoque la Bretagne. La végétation est assez rase et l’océan se fait de plus en plus présent. Malheureusement, le ciel est bien gris, d’ailleurs la pluie est annoncée en fin de journée. Je ne suis décidément pas séduite. L’ enthousiasme en berne, je me contente de regarder la forteresse de l’extérieur. Pour ne pas rentrer bredouille et parce qu’il va vraiment pleuvoir sous peu, je prends la direction de la praia do Martinhal où je laisse Sophie jouer dans les vagues. C’est une plage quelconque, couverte de varech desséché mais au moins, elle s’amuse enfin. Pour clôturer la journée, la pluie nous tiendra enfermées plusieurs heures. 

Sábado e domingo : Les nuits portugaises ont des vertus insoupçonnées sur le sommeil. Je dors d’une traite, confortablement calée contre Sophie qui en fait tout autant. Après un ravitaillement sommaire au supermarché local, je suis descendue à Salema. J’y ai découvert une adorable plage de sable fin dans un écrin de falaises rose doré. A part la présence discrète de quelques surfeurs toute cette merveille n’est que pour nous. J’ai lâché Sophie, aussitôt rejointe par un chihuahua du cru. Elle s’en est vraiment donné à cœur joie et je me suis enfin sentie en phase avec l’environnement. Dimanche, pour ne pas être en reste j’ai rejoint mon ibérique dans les vagues. Elles étaient fraîches mais vivifiantes. Longue promenade sur la plage, long farniente au soleil, les doigts en éventail, un sombrero sur le nez…

 

Por Estremoz2 avril 2023

Portugal

Estremoz

avril 2023

Du Mardi 25 au jeudi 27 avril 2023

Salema-Evaromonte (Alentejo) : 300 km

Météo : estivale, 29 degrés 

Prix du gasoil : plus cher ici

 

C’est le quarante neuvième anniversaire de la Révolution des Oeillets. Nous avons quitté l’Algarve ce matin sans regrets. Je n’ai pas vu ou n’ai pas su voir l’engouement que cette région suscitait. Certes, les plages sont somptueuses mais le tourisme gâche l’essentiel : l’âme véritable des lieux. Nous aurons fait quelques belles rencontres, amélioré notre anglais de manière spectaculaire et pris notre premier bain de l’année. Nous avons fait halte pour le déjeuner à Castro Verde. J’ai enfin pu apprécier d’entendre parler portugais autour de moi. J’ai aussi découvert une ville coquette, aux maisons blanches ponctuées de couleurs chatoyantes.

26 avril : C’est vraiment avec beaucoup de plaisir que Fofinha et moi avons déambulé dans les rues d’Estremoz. À midi le thermomètre indiquait déjà trente degrés et ma coloc tirait une langue pas possible. Nous sommes entrées chez un tailleur, attirées par les « bonecos » aperçus en vitrine. Ce  sont des figurines en terre  cuite, leur fabrication est séculaire. La dame qui nous a accueillies m’a assuré qu’elle les fabriquait elle-même mais que cette pauvre Fofinha mourait de chaud et qu’il fallait séant lui donner à boire. On lui a rempli sa bouteille d’eau, elle a reçu moult caresses et on m’a conseillé d’arrêter de la trimbaler si loin par une telle chaleur. Rafraîchies par tant d’attention, nous avons regagné le fourgon, mon « boneco » emballé avec amour dans une boîte  à chaussures. nous avions fait le plein d’huile d’olive chez le producteur du coin, tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes.

 

IMG_6639_Original

 Portugal

Evaromonte, Alentejo

avril 2023

 


Jeudi 27 - dimanche 30 avril 2023

 Estremoz -Zamora - Seignosse - Villeneuve-sur-Lot : 1178 km

Météo : d’estivale à printanière humide

Marée basse : vers 16 heures

Verre de blanc : 1

 

IMG_6681_Original

France

Seignosse, Sophie

avril 2023

Nous sommes passées de 34 degrés à 17 au meilleur de la journée. Coup de galerne annoncé du côté d’Hossegor. Petit pincement au cœur en passant la frontière. Se balader en forêt et sur la plage des Agréous. Regarder Sophie plonger dans les vagues. Dîner face au Lac d’Hossegor. Retrouver la maison et le jardin transformé en jungle équatoriale. Noter que deux grenouilles rieuses se sont installées dans la bassine du papyrus. Ne pas les déranger. Profiter 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Attention au chien !
Publicité
Attention au chien !
Publicité