Aubrac

Saint-Urcize

juillet 2020

Retour dans le Massif Central (12 juillet – 17 juillet 2020) (700 kilomètres)

Dimanche (250 kilomètres) : C'est le départ sous le soleil juste chaud comme il faut. Arrivée à Saint-Urcize vers 17 heures

Lundi 13 juillet (veille de Fête Nationale) : Randonnée dans les alentours

Météo : ciel dégagé

Température : 10° à 8 heures (glaglagla) – 23° à 14 heures

Altitude : 1427 mètres

Kilomètres : 10 à pied

Le sentier monte tranquillement dans les alpages sous l’œil indifférent des vaches aux beaux yeux. Sur les talus il y a des fleurs à foison et des myriades de papillons qui volent un peu partout autour de moi. Aucun bruit, que celui de la nature qui bruisse et qui vit. J'arrive au point culminant de ma randonnée : Mont Goutals et vue à 360° sur le plateau de l'Aubrac.

Balade dans les rues désertées de Saint-Urcize

Je suis de retour vers 16h30.

Aubrac

Saint-Urcize

juillet 2020

Mardi 14 juillet (jour de Fête Nationale) : Route des lacs

Météo : ciel légèrement voilé mais l'impression de beau temps domine

Température : 23°

San Miguel : 1

Kilomètres : 30

Je prends la route sans me presser. A Nasbirals je n'arrive pas à me garer, les touristes se bousculent un peu partout et je n'ai pas de pain pour midi ! Tant pis, je file vers Bonnecombe. C'est charmant mais sans plus : il y a un lac de pêche où sont tombés tous les gens du coin pour passer la journée. Je rebrousse chemin en espérant trouver un buron où déjeuner. En pure perte, tout est pris d'assaut en ce jour de Fête Nationale et de déconfinement absolu. J'ai repéré le Lac de Born qui a l'air à la hauteur de mes attentes. Je mange rapidement dans les alpages. Le Lac de Born n'attend que moi sous un ciel menaçant de clairs-obscurs comme des tableaux. C'est vraiment très beau !

Arrêt à la cascade de Déroc blindée de monde. En avril peut-être ?

Après dîner je repars à pied dans les alpages baignés d'une lumière somptueuse.

Aubrac

juillet 2020

Mercredi 15 juillet (lendemain de Fête Nationale) : Saint-Urcize – Fau de Peyre – Aubrac

Météo : ça va se gâter

Température : 12 °

Resto : 1 très bof (à l'heure où je rédige, j'aurais dû me réjouir et remercier tous les saints du coin de cette aubaine!)

Kilomètres : 60

Pluie : à partir de 15 heures

Je n'aurais pas dû écouter Vincent le gérant du camping et éviter le restaurant à Fau de Peyre. J'aurais dû profiter du « pas pleut » pour visiter Aubrac si joli et m'attaquer ensuite à l'ascension du Puy de Gudette dont le sommet offre paraît-il un panorama exceptionnel (quand le temps est dégagé) . Bref, il pleut depuis 15 heures et je suis finalement revenue au camping. J'en ai profité pour mettre à jour mon carnet et faire quelques croquis.

Jeudi 16 juillet (surlendemain de Fête Nationale) : Saint-Urcize – Payrac (Lot) (180 kilomètres)

Météo : très accrochée

Température : 9 ° à 8 heures et 11° à midi

Avant de reprendre la route je m'arrête à la bergerie de Cécile. Nous refaisons le monde. On entend le bêlement des brebis dehors et leur odeur laineuse (l'odeur on la sent, je sais!). J'achète une tomme de fromage moelleux et savoureux à souhait (je le sais parce que je l'ai goûté avant). Il occupe la moitié de mon petit réfrigérateur mais ce n'est pas grave il reste encore un peu de place pour le repas de ce soir.

Je me pose à Payrac dans un camping improbable et délicieux. Il est planté de chênes truffiers et je suis absolument toute seule en plein mois de juillet !

Lot

Bords de l'Ouyse

juillet 2020

Vendredi 17 juillet : Payrac – Villeneuve-Sur-Lot (95 kilomètres)

Météo : gris doux

Température : 25°

Resto : 1

C'est une jolie journée qui commence. Je prends le temps de faire le grand ménage du fourgon avant une marche tranquille sur les bords de l'Ouyse. Au détour du sentier, il y a un moulin-musée. L'eau est calme et ponctuée de jolis nénuphars jaunes. Le lieu dégage un charme bucolique qui aurait su inspirer le poète. Je déjeune au restaurant de Calès où j'ai dormi autrefois dans un hôtel lui aussi bucolique mais fermé à présent.

Petite incursion à Lamothe-Fénelon et détour par Nadaillac-de-Rouge.

Retour en fin de soirée en Lot-et-Garonne où le jardin m'attend somptueux.

De retour dans le Massif Central

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