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Attention au chien !
13 août 2017

Cantal

 

P1000580

Corrèze

La Dordogne à Spontour

10 août 2017

 

5 jours 2 jours dans le Cantal (9 août 2017 au 14 août 11 août 2017)

 

Jour 1 : Villeneuve-Sur-Lot / Saint-Jal (Corrèze)

Départ sous la pluie, régime d'averses et d'éclaircies.

- Frayssinet-Le-Gélat (1er arrêt forcé) : orage, trop de pluie, envie de faire pipi.

- Saint-Julien Lampon (2ème arrêt) : Essai d'un vélo électrique sur la voie verte Sarlat-Souillac (si ! si!). Un bisou, c'est tout et c'est reparti de nouveau sous la pluie.

- Saint-Jal (3ème arrêt) : bivouac. Camping charmant et bucolique. C'est une ancienne gare au bord d'un lac. Pas un chat. De vagues meuglements signalent la présence de fermes toute proches. Le soir tombe, puis la nuit vient. J'aime dans l'obscurité le sentiment du silence qui m'enveloppe.

 

Jour 2 : Saint-Jal / Saint Jacques-Des-Blats (Cantal) via Saler et le Pas de Peyrol (ni de Puy Mary noyé dans un épais brouillard misère).

Ce matin ça « gougoute » sur le toit du fourgon, il fait gris-moche-humide. Je repars dans une ambiance automnale et carrément très fraîche. La sonde du thermomètre ne doit pas être très exacte, 9 degrés un 10 août à neuf heures du matin, il ne faut pas exagérer.

- Spontour (1er arrêt) : C'est joli ici malgré la bruine. Les toits sont en ardoises, les hortensias sont bleus (et pas roses comme les miens). Le village longe la Dordogne immobile comme un miroir glauque (du grec « glaukos », bleu-vert). Les arbres s'y reflètent joliment et les nébulosités aussi.

- Mauriac (2ème arrêt) : Achat du pain à la boulangerie du coin. J'enfile une polaire.

La route défile de chaque côté du fourgon, j'aperçois une campagne vallonnée où paissent paisiblement des vaches songeuses.

- Saler (3ème arrêt) : Il y a du monde partout, surtout des vieux et des randonneurs désœuvrés en chaussures de montagne et capes de pluie. Je me gare, je mange en regardant les vieux qui se garent tant bien que mal et les randonneurs qui ne randonnent pas. Il pleut toujours. Vers 13 heures, je tente une sortie encapuchonnée dans mon anorak de montagne. J'ai du mal à apprécier. Je bats en retraite une demi-heure plus tard, et regagne en courant le Goéland qui m'attend sagement sur le parking « interdit aux camping-cars et véhicules aménagés de tout poil » et m'engage sur la route qui monte au Pas de Peyrol. Le point d'orgue de la journée, c'est de faire l'ascension du Puy Mary à pied et de regagner mon bivouac de l'autre côté de la vallée. Plus je monte, moins je vois à part qu'il pleut toujours. Une mer de nuages a absorbé tout le paysage que j'imagine très beau ou « à couper le souffle » comme ils disent dans tous les guides et le site du Puy Mary. Sur la parking du Pas de Peyrol il y a « degun » comme on dit par chez moi à part quelques utopiques téméraires dont je fais partie. Je m'arrête et prends une photo du brouillard « y'en a marre » et entame une descente périlleuse où se croiser relève de l'audace la plus folle. Le Goéland serre les ailes et ça passe. Un moment une trouée dans le nuage me révèle un paysage effectivement « à couper le souffle » qui me fait monter les larmes aux yeux de déception. Le temps d'attraper mon appareil photo dans le sac à dos juste à côté de moi, il se remet à pleuvoir.

- Dienne (4ème arrêt) : Il ne pleut plus, je suis en bas (enfin à 1000 mètres au lieu de 1680) et le soleil montre généreusement son nez. Je décide d'en profiter. Bien m'en prend car j'ignore encore que ce sera la dernière fois jusqu'à mon retour. Église romane du 12ème, un joyau, l'intérieur est d'une pureté incroyable. Je reprends goût à la vie.

- Saint-Jacques-Des-Blats (5ème arrêt) : Bivouac pour 4 jours. Il pleut mais « ça va s'arranger » demain m'assure la patronne du camping emmitouflée dans une douillette parka molletonnée.

Je m'endors bercée par le bruits de la pluie qui tambourine sur le toit. Je suis bien au chaud sous ma couette et j'ai allumé le chauffage.

Jour 3 : Saint-Jacques-Des-Blats / Villeneuve-Sur-Lot

Le thermomètre indique 7 degrés et il pleut toujours sans discontinuer. J'ai dormi comme un bébé, un effet sans doute de l'altitude. Des campeurs hagards errent dans les allées du camping. Ça et là, les emplacements commencent à se vider de leurs occupants. La météo indique laconiquement des pluies éparses sur le Cantal.

On me promet une amélioration en fin de matinée. Quand je m'en vais à quinze heures il tombe toujours des chiens et des chats et même des vaches saler.

Je ne saurai pas non plus à quoi ressemble le Plomb du Cantal.

 

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